Dans son interview de cinquante minutes au New York Times, Donald Trump raconte avec délice son séjour à Paris pour la fête du 14-Juillet. Lorsqu’Emannuel Macron l’a appelé pour l’inviter, il a demandé au président français si c’était « une bonne chose » de se rendre en France, alors qu’il venait de « mettre fin à l’accord de Paris ».
Le président français l’a rassuré : « Les gens vous aiment, en France ». M. Trump a accepté. « C’est le 100e anniversaire de la première guerre mondiale. C’est gros », explique-t-il au New York Times – il s’agit en fait de l’anniversaire de l’entrée en guerre des Etats-Unis, trois ans après le début de la guerre.
Emmanuel Macron l’a enthousiasmé. « Un type super, décrit-il. Intelligent. Fort. Aime me tenir la main ». Un peu plus tard, il y revient. « Je pense qu’il va faire un président formidable. Mais il aime me tenir la main ».
« Napoléon a fini un peu mal »Le président américain évoque le défilé. « Normalement, il y a les avions et c’est tout, comme à la parade du Superbowl ». Pour le centenaire, les Français avaient vu grand. « Il devait y avoir 200 avions au-dessus de nos têtes ». La diversité géographique l’a impressionné. « 100 000 uniformes différents peut-être ».
« Et vous savez ce qui était bien aussi ? poursuit M. Trump. C’était limité. En deux heures, le défilé était fini. Ça n’a pas duré la journée. Ils ne sont pas devenus dingues. » M. Trump confie à qu’il rêve d’un défilé du même genre à Washington, sur Pennsylvania Avenue.
Aux Invalides, Emmanuel Macron lui a raconté l’Histoire de France. « Napoléon a fini un peu mal », a retenu le président américain. Cela dit, l’empereur a « dessiné Paris », croit-il savoir, les rues, les intersections. « Son seul problème, c’est qu’il n’est pas allé en Russie cette nuit-là parce qu’il...
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