En 2014, Olympus nous avait gratifié d'un Pen E-PL7 qui mettait plus en avant son physique et sa simplicité d'utilisation que sa technicité – bien qu'il héberge un capteur CMOS 4/3" de 16,1 Mpx stabilisé et le processeur Truepic VII. Du style, du style, du style avant tout, et aussi des selfies avec son écran tactile et orientable à 180° ! Il faut croire que ce parti pris a fonctionné puisqu'en 2016, rebelote : le Pen E-PL8 reprend exactement les organes internes de son prédécesseurs, emballés dans une robe redessinée. Vous avez dit lifting ?
Avec le Pen E-PL7, Olympus a réussi l'exploit de transformer l'image de marque d'une famille, faisant passer les Pen E-PL du statut d'APN d'entrée de gamme à celui d'accessoire photographique branché. Un joli coup de marketing qui permet de tenir le discours de l'usage plutôt que de la technique. Pourquoi pas. Néanmoins, avec le Pen E-PL8, impossible d'oublier que sous sa robe élégante se cache une technologie qui commence déjà à dater.
Première bonne surprise à l'ouverture de la boîte du Pen E-PL8 : c'est propre, c'est bien rangé, c'est joli ; tiens, on se croirait presque en train de déballer une paire de chaussures. Voilà qui plaira à la clientèle ciblée par Olympus. Notre modèle de test est le blanc, un pari osé de la part du service de presse d'Olympus qui sait pourtant très bien que, d'ordinaire, nous ne raffolons pas de cette déclinaison. Pour l'E-PL8, cependant, nous devons nous avouer vaincus
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