Plus largement, 1.236 personnes sont aujourd'hui dans le viseur de la justice française pour des faits relatifs au terrorisme : 355 ont été mises en examen, dont 112 femmes, les autres sont recherchées et font l'objet de mandat d'arrêt ou de mandat de recherche.
Le nombre de mineurs mis en examen dans des dossiers terroristes en France a presque quadruplé en un an, passant de 13 à 51, selon des chiffres communiqués ce lundi par le procureur de la République de Paris. Une dizaine d'entre eux sont poursuivis pour leur lien avec le djihadiste français Rachid Kassim qui, via la messagerie cryptée Telegram, les a incités depuis la zone irako-syrienne à passer à l'acte en France.
Les profils de ces jeunes peuvent se regrouper principalement en deux catégories: il s'agit soit d'adolescents «partis dans le cadre d'une filière irako-syrienne pour y mener le djihad, soit de mineurs velléitaires qui, empêchés de partir, ont des projets d'actions violentes sur le territoire national», selon l'annonce faite par le procureur François Molins lors de l'audience de rentrée du tribunal de grande instance de Paris.
«Face à cette évolution qui a véritablement émergé à l'été 2016, sept juges des enfants sur quinze ont spontanément accepté de se spécialiser dans le traitement de ces dossiers alors qu'aucun d'entre eux n'avait pu sérieusement envisager une telle perspective l'année précédente», a quant à lui relevé Jean- Michel Hayat, président du tribunal de grande instance de Paris.
20 mineurs identifiés comme des combattants de Daech
Plus largement, 1.236 personnes sont aujourd'hui dans le viseur de la justice française pour des faits relatifs au terrorisme: 355 ont été mises en examen, dont 112 femmes, les autres sont recherchées et font l'objet de mandat d'arrêt ou de mandat de recherche. Face à ce qui est devenu «un véritable contentieux de masse» selon la formule de François Molins, des réponses pénales (...) Lire la suite sur Figaro.fr