SECURITE CIVILE - Les organisateurs de la campagne « Adoptons les comportements qui sauvent » alertent sur le manque de formation de la population…
Se préparer en cas de catastrophe naturelle et savoir réagir face à une hémorragie, un arrêt cardiaque ou un incendie domestique, voilà le but de
la campagne de sensibilisation sur
les gestes de premiers secours lancée ce mercredi. L’initiative n’est pas superflue : selon le ministère de l’Intérieur, « seulement 15 % des Français » sont au fait de l’attitude à adopter dans ces cas-là, bien loin des taux de 80 à 90 % de la population dans les pays scandinaves que cite Frédéric Jallendeau, membre de la Protection civile, l’une des organisatrices de la campagne.
« Pas des gestes qui demandent une grande technicité »
« Nous constatons malheureusement les conséquences de cette méconnaissance, abonde le colonel Eric Faure, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers. Quand nous arrivons sur place, les témoins ont eu le réflexe d’appeler les secours, mais pas plus. Si la personne est en arrêt cardiaque par exemple, trop souvent, aucun massage n’a été pratiqué, elle n’a pas été placée en position de sécurité. Ce ne sont pourtant pas des gestes qui demandent une grande technicité. »
>> A lire aussi : Nancy: Deux lycéens sauvent la vie d’une jeune fille de 15 ans en arrêt cardiaque
Moins de 7 % des gens victimes d’arrêt cardiaque sont sauvés en France aujourd’hui, prévient Frédéric Jallendeau, qui ajoute que chaque minute perdue représente 10 % de chances de survie en moins. « Avec cette campagne, nous voulons démystifier les premiers secours : n’importe qui peut utiliser un défibrillateur par exemple, alors qu’on pense que c’est une machine complexe », détaille-t-il, incitant un maximum de personne à suivre une formation « Prévention et secours civiques niveau 1 ».
« Une piqûre de rappel tous les deux, trois ans »
Pour ce responsable de la Protection civile, passer le diplôme PSC1 « désinhibe (...) Lire la suite sur 20minutes.fr