Jean-Louis Debré a tenu un carnet de bord de sa vie politique et il n’a pas été tendre avec Rachida Dati. Pour lui, l’ancienne Garde des Sceaux a eu l’attitude déplacée d’une diva.
Rachida Dati est connue, entre autres, pour son goût des belles choses. L’ex-ministre de la Justice avait notamment été épinglée par la Cour des comptes pour avoir acheté avec de l’argent public des foulards Hermès destinés à son usage personnel. L’UMP (l’ancien nom du parti Les Républicains) avait de son côté confisqué le portable de la maire du cossu VIIe arrondissement de Paris, car les factures étaient très élevées (833 euros par mois, quand même).
Une nouvelle charge vient d’être portée contre la mère de Zohra et celle-ci vient de Jean-Louis Debré, l’ancien président du Conseil constitutionnel, qui publie au terme de sa carrière politique quelques notes compilées dans un ouvrage intitulé Ce que je ne pouvais pas dire, dont des extraits sont publiés par Le Point. En 2008, alors qu’il se trouvait à Doha pour un colloque auquel participait Rachida Dati, ce ténor de la droite a constaté que la présence de celle qui était alors ministre a occasionné pas mal de complications sur place...