Pour "piloter" un ballon, l'IA ne dispose d'aucun moyen de propulsion, mais se contente de jouer sur l'altitude de vol de l'engin. En effet, dans la stratosphère (10 à 20 km d'altitude), plusieurs courants se superposent, et il est tout à fait normal qu'un vent d'est souffle quelques centaines de mètres au-dessus d'un vent d'ouest. En alternant montée et descente en fonction de ces courants, un ballon peut donc décrire des boucles au-dessus d'une zone donnée. Or, pour Google, contrôler la position des ballons-relais de la sorte rend les choses beaucoup plus faciles. Une poignée de ballons peut très bien se maintenir, par exemple, juste au-dessus d'une ville. Cela signifie, d'après Astro Teller, que "10, 20 ou 30 ballons" suffiront désormais à assurer le maillage d'une zone, là où il fallait en prévoir "200, 300 ou 400" jusqu'ici. Vous imaginez l'ampleur de l'économie de temps et d'argent dans le cadre du déploiement.
Pour rappel, les ballons émettent actuellement un signal 3G ou 4G, qui peut être capté au sol par n'importe quel smartphone compatible. Aucun modèle économique, cependant, n'a encore été défini.
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