Le Honor 8 Pro est animé par la version 5.1 d'EMUI, la même que celle qu'on trouve sur le P10 de Huawei. Cette surcouche se place au-dessus d'Android Nougat 7.0. La navigation est apparue très fluide. La configuration de départ n'inclut pas de tiroir d'applications, mais il est possible de l'ajouter via le sous-menu "affichage" dans les paramètres. C'est d'ailleurs une des différences avec le 6C, sous EMUI 4.1, qui propose seulement une alternative avec menu d'accueil simplifié. L'affichage permet également de régler la température de couleur, et d'ajuster la quantité de rouge, vert ou encore bleu de la dalle via un cercle chromatique.
Une photo prometteuse, mais encore perfectible en basse lumière
L'une des parties les plus attendues du 8 Pro est la photo. Précurseur dans le domaine des doubles capteurs avec le 6 Plus, Honor avait poursuivi l'idée avec le 8 l'an dernier, sur la base d'un module couleur et d'un autre en noir et blanc. Contrairement au Huawei P9, initiateur de ce type de construction couleur et noir et blanc, l'APN du Honor 8 ne pouvait se servir uniquement du module monochrome, ce dernier servant seulement à soutenir le rendu du capteur couleur. Avec le 8 Pro, Honor s'autorise pour la première fois à ce que le module noir et blanc soit utilisé seul, à l'instar des P9 et P10 de Huawei. La marque fille se lance donc dans la capture monochrome... et sans passer par la case "en partenariat avec Leica" de sa maison mère.
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