Prise en main du DJI Spark

Après l'annonce du Spark, le nouveau drone démocratique et ludique de DJI, nous avons pu le prendre en main rapidement lors d'une présentation à la presse. Voici nos premières impressions avant le test !

Mignon. C'est le premier adjectif qui vient à l'esprit lorsqu'on découvre le Spark. Avec sa silhouette empruntée au Mavic Pro, mais beaucoup plus petit (14 cm de large contre 24 cm pour le Mavic déplié), le dernier-né du géant chinois s'adresse à un public aussi large que possible, rêvant de selfies aériens, de prises de vue originales et de pilotage de drone sans rien avoir à faire avec le monde de l'aéromodélisme. Proposé à 599 € (sans télécommande) dans 5 coloris, ce drone de 300 g directement pilotable avec la main dessine les contours de nouveaux usages et propose une approche ludique de la prise de vues aériennes. Reprenant les concepts de Yuneec Breeze 4K tout en y intégrant des spécificités techniques beaucoup plus abouties et en s'inspirant de technologies issues du machine learning, le Spark est un drone étonnant.

En dépit de sa petite taille et de son faible encombrement, les finitions sont excellentes. La qualité de fabrication semble au rendez-vous et DJI argue d'une résistance aux chocs très élevée. Nous verrons à l'usage comme il se comporte en cas de choc, mais, bien que les bras semblent en effet très résistants, il ne faudra pas omettre que la nacelle de la caméra à l'avant et le capteur de détection d'obstacle sont tout de même très exposés. Cependant, lors de nos premiers essais, la stabilité du Spark s'est révélée surprenante : il faudra sans doute mettre un peu de mauvaise volonté dans son pilotage pour se crasher. 

À propos de pilotage d'ailleurs, 3 possibilités s'offrent  à l'utilisateur : la télécommande, le smartphone et la main. Avec le radiocontrôleur, la portée est donnée pour 2 km par liaison Wi-Fi et permet de passer en mode Sport. Dans ce mode, il est possible d'atteindre la vitesse de 50 km/h et de rendre le pilotage beaucoup plus nerveux. Si la sensation de vitesse est bien au rendez-vous, une telle portée est toutefois à oublier. Non seulement,  avec les normes européennes, ce ne sera pas possible, mais de plus, d'après nos premiers essais, le signal du retour vidéo se perd au bout de 170 m. Avec le smartphone, c'est évidemment pire. Autour de 80 m, le retour est saccadé, et on perd l'image avant d'atteindre 100 m. Mais est-ce bien là l'intérêt de ce drone ? Pour DJI, la réponse est non : le constructeur souhaite plutôt inscrire le Spark dans une approche plus ludique, plus "casual" et beaucoup moins portée sur le pilotage.

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