Pour ce week-end de Pâques, à une semaine du premier tour, les discussions risquent d'être animées dans les familles où tout le monde ne soutient pas le même candidat.
Il n'y a pas que les cloches et le gigot d'agneau qui s'inviteront dans les repas de famille en ce long week-end pascal. Dès la chasse aux oeufs, avant l'apéro ou entre la poire et le fromage, des millions de Français vont refaire la campagne 2017 et étaler sur la table leurs divergences idéologiques. Au menu des discussions, le revenu universel, des costumes de luxe, un hologramme, un accent béarnais...
Depuis des mois, les convives se sont échauffés à la maison. Alors entre le petit dernier macroniste, l'aînée hamoniste, le père mélenchoniste, la tante qui voit blanc, le neveu qui croit à la remontada de Fillon et le cousin qui, pour la première fois, mise sur Le Pen, les débats promettent d'être enflammés. Jusqu'à s'envenimer à l'heure du digestif ? Les franches engueulades, celles où les assiettes menacent de valser, celles où les scènes de ménage conduisent à un départ précipité, seront exceptionnelles.
Causeries passionnées
En revanche, les railleries, les leçons de morale, les saines disputes, les implorations à baisser d'un ton seront légion. La remise en question du clivage droite-gauche dope les accrochages. Jamais une présidentielle n'a autant divisé de couples, de fratries ou de gendres et belles-mères. Jamais une bataille électorale n'a autant fait tchatcher dans les foyers et les cercles d'amis qui, au-delà des envolées de décibels, ont pris plaisir à débattre. Franco, chef d'entreprise dans le Nord et militant d'En Marche ! peut en témoigner. «Ma belle famille est communiste. Mais je ne désespère pas de la convaincre d'opter pour Macron même si elle jure qu'il est sous la coupe du pouvoir de l'argent», estime cet éternel optimiste.
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