Dimanche 30 octobre, à 3 h du matin, il sera en fait 2 h. La France passe à l'heure d'hiver. Chaque année, ce changement d'heure est la cause d'un pic d'accidentalité et même de mortalité sur la route. Les piétons en sont les premières victimes..
La faute à l'obscurité
À partir de ce changement d'heure, nos heures d'activités vont coïncider davantage avec des périodes d'obscurité. Par ailleurs, les usagers, nombreux dans les rues entre 17 et 19 heures, sont souvent fatigués par leur journée, ils sont moins moins attentifs. La conjonction de ces phénomènes entraîne une augmentation du nombre d'accidents.
163 piétons ont été tués entre novembre 2015 et janvier et 2016, surtout au crépuscule et en début de nuit, comme l'explique Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière : "Tous les ans, après le passage à l'heure d'hiver, on a une recrudescence pendant quelques jours d'accidents impliquant des piétons. Des piétons se font même tuer. Il y a des sorties d'école, des sorties de travail. Logiquement la nuit, on voit moins, donc on verra moins un piéton ou un cycliste, et il y a plus de risques de le renverser."
Au cours de cette période, il y a une augmentation de plus de 30% de piétons tués, par rapport à la moyenne.
Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière
La solution : le gilet jaune
Pour contrer ce phénomène hivernal, les automobilistes sont priés de redoubler de vigilance à la tombée de la nuit, de ralentir et aussi de bien désembuer leurs vitres avant de démarrer. Une part de la solution vient aussi des piétons eux-mêmes, pour le délégué interministériel à la sécurité routière : "Il faut équiper les enfants de matériels réfléchissants. Il y en a sur les cartables, qui sont très bien. On peut aussi, dans des endroits plus sombres et quand ils sont plus petits, leur mettre des gilets jaunes. Et si ce n'est pas (...) Lire la suite sur Francetv info