Invitée de BFMTV mercredi soir pour défendre la légitimité de François Fillon à maintenir sa candidature, sa porte-parole Florence Portelli s'est pris les pieds dans le tapis en essayant de plaider la cause de son champion. «Quand vous êtes collaborateur ou assistant parlementaire, vous pouvez même être payé à tricoter», a-t-elle lâché.
Devant la surprise de ses interlocuteurs, la maire LR de Taverny a aussitôt rectifié : «Ça fait partie... C'est ce que... Je ne dis pas que c'est bien». «Quand vous êtes député ou sénateur, c'est vous qui décidez de ce que vous donnez comme travail à votre collaborateur parlementaire», a-t-elle poursuivi, regrettant que «cette pratique existe pour tout le monde (mais qu') on ne cite que François Fillon».
Menacé d'une mise en examen, lâché par certains, le candidat LR essaiera d'inverser la dynamique, avec un déplacement à Nîmes aujourd'hui.
L'élue francilienne a ensuite cité l'exemple du «livre politique» pour se justifier. «Excusez moi, (...) sa fille est payée pour assister un parlementaire, donc si le parlementaire, dans le cadre de son travail, a besoin qu'on l'assiste pour faire un bouquin, c'est parfaitement dans les missions d'un collaborateur parlementaire. Faut pas dire n'importe quoi sur ce qu'est un collaborateur parlementaire».