CENTRALES - Ces arrêts seront « de courte durée », à savoir « quelques semaines » et mis en place probablement avant cet hiver…
Ils pourraient présenter une anomalie. EDF va arrêter cinq réacteurs
nucléaires supplémentaires en France dans le cadre des investigations menées sur 18 réacteurs, a indiqué une source proche du dossier.
En juin, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait demandé à EDF de mener des essais complémentaires sur les générateurs de vapeur équipant 18 réacteurs nucléaires français, potentiellement affectés par le même défaut que celui qui affecte le couvercle et le fond de
la cuve de l’EPR en construction à Flamanville (Manche). Certains fonds primaires de ces générateurs, fabriqués par
Areva au Creusot (Saône-et-Loire) ou par JCFC
au Japon, pourraient présenter une zone de concentration importante en carbone, qui affaiblissent leurs propriétés mécaniques.
Les centrales de Tricastin, Fessenheim, Gravelines et Civaux concernées
« Après échange avec l’ASN, EDF va poursuivre l’audit sur les cinq derniers réacteurs qui restent à auditer sur la teneur en carbone, avant la fin de l’année. Cet audit doit être fait réacteurs à l’arrêt », a indiqué la source proche du dossier. Ces arrêts seront « de courte durée », à savoir « quelques semaines » et mis en place probablement avant cet hiver, selon la même source.
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Deux de ces réacteurs sont situés dans la centrale du Tricastin (Drôme), les autres se trouvant
à Fessenheim (Haut-Rhin), Gravelines (Nord) et Civaux (Vienne). Sur les 13 autres réacteurs concernés par ces investigations, six ont déjà pu redémarrer et sept autres sont dans l’attente d’un feu vert de l’ASN.
Fin septembre, EDF avait annoncé avoir réduit ses objectifs d’excédent brut d’exploitation (Ebitda) et de production nucléaire française pour 2016 en raison notamment d’arrêts prolongés de réacteurs dus à ces contrôles.