C'est une petite exploitation familiale : deux parcelles, un millier d'arbres pas très loin de la mer, le mimosa est en avance grâce à la douceur du climat. Dans le Roussillon, on exploite le mimosa souvent parmi d'autres cultures, entre la vigne et les cerisiers. La famille Kaze elle, s'est spécialisée et s'est tournée vers cette variété, le mirandol. " J'aimais beaucoup celui-là, avant je faisais un peu de quatre saisons, mais il est plus difficile, parce qu'il y avait beaucoup de petites bêtes qui se mettaient dedans", explique Irène Cases, productrice de mimosa.
La production repart en France
Chez les fleuristes, il commence à embaumer. Le mimosa séduit par son odeur, sa couleur, qui rappelle le soleil. En France, la production de mimosa a tendance à repartir, même si beaucoup d'exploitations ont fermé depuis trente ans. Le mimosa se vend en moyenne 4 euros pour le producteur, un petit marché pour une fleur fragile.