La secrétaire d’Etat à l’égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, a dévoilé, mercredi 19 juillet, devant le conseil des ministres, sa feuille de route pour favoriser l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. Au-delà de sa proposition controversée visant à faciliter la reconnaissance en validation des acquis de l’expérience (VAE) des compétences acquises par les parents sans emploi, d’autres dispositions ont été annoncées. « Une liste non exhaustive », a précisé la secrétaire d’Etat.
Au menu : principalement des actions de communication, comme la diffusion de plaquettes « Droits des femmes enceintes au travail » dans les entreprises et la mise en place d’une formation aux bonnes pratiques d’égalité pour les dix grandes entreprises les plus déficientes en ce domaine, dévoilées par le classement Ethics & Boards. S’il s’agit d’un pas vers la pratique du « name and shame », défendue par Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle, il n’est cependant pas question de rendre publics leurs noms pour le moment.
Est également réaffirmée la volonté « d’exemplarité de l’Etat » en matière d’égalité hommes/femmes et « l’amélioration du congé maternité ». Une référence à la mise en place du congé maternité unique pour toutes les femmes, quel que soit leur statut professionnel, que le gouvernement prévoit de mettre en place. Pourtant, la mesure ne fait pas l’unanimité chez les entrepreneuses elles-mêmes, car elles n’ont pas toujours la possibilité de mettre leur entreprise entre parenthèses pendant plusieurs semaines.
Pas de réforme du congé paternitéPas question, en revanche, d’allonger le congé paternité ou de le rendre obligatoire. Trop coûteux et pénalisant pour les entreprises, il est pourtant au cœur des préconisations de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) pour favoriser l’égalité professionnelle entre hommes et femmes. Optionnel, le congé paternité, aujourd’hui utilisé...
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