La loi qui durcit les conditions d’utilisation des tickets de restaurant est passée. Encore un effort et l'administration, dans un excès d’interventionnisme délirant, va réussir à les asphyxier...
Ce qui se passe discrètement aujourd’hui sur les tickets restaurant est une caricature du pur délire bureaucratique qui va s’avérer complètement inutile sauf à agacer et pénaliser quelques 5 millions de salariés modestes qui n’ont pas besoin d’une tracasserie supplémentaire!!!
Le ticket restaurant est une invention française qui a plus de 50 ans; c’est une invention qui s’est exportée dans le monde entier et particulièrement dans les pays pauvres. En France, plus de 5 millions de salariés du privé en profitent.
Le ticket restaurant est un titre de paiement distribué par les entreprises à leurs salariés et qui leur permet d’acheter ce qu'ils veulent, et particulièrement de quoi déjeuner, soit dans les restaurants, soit dans les magasins.
Le ticket restaurant marchait bien. Trop bien sans doute.
Ce ticket restaurant vaut en moyenne entre 15 et 18 euros. Pour le salarié, ce n'est pas rien puisqu’il reçoit un ticket par jour. La valeur de ce ticket restaurant a, en général, été négociée par les syndicats et le patron de l’entreprise. C’est considéré comme un défraiement.
Alors, puisque c’est considéré comme un défraiement, la valeur du ticket restaurant n’est pas assujettie aux charges sociales pour l’entreprise, ni à l’impôt sur le revenu. Ce n‘est pas fiscalement un avantage en nature, c’est une compensation de frais engagés pour restaurer la force de travail, si on veut utiliser le langage marxiste.
Devant le succès des tickets restaurant auprès des salaries et des chefs d’entreprise, l’administration n’a pas arrêté de s’en inquiéter. D’autant que dans la fonction publique, on se gargarise avec des primes de toutes sortes mais pas avec des (...)lire la suite sur Atlantico