INFOGRAPHIES - George Michael lundi, Carrie Fischer et Claude Gensac mardi, Debbie Reynolds et Michel Déon mercredi: la série noire des personnalités culturelles reprend, quelques jours avant la fin de l'année 2016. Cette succession rappelle un phénomène connu: les mois d'hiver sont ceux qui comptabilisent le plus de décès, pas seulement en France.
La série noire de 2016 aura duré jusqu'au bout: la succession de disparitions de personnalités de la culture et des médias en ces derniers jours de décembre nous rappelle les décès en cascade du mois de janvier. Avec huit morts en six jours -Rick Parfitt, George Michael, Carrie Fischer, Claude Gensac, Debbie Reynolds, Michel Déon, Pierre Barouh, Jean-Christophe Victor-, la fin de l'année prend des airs macabres. Au-delà de l'anecdote, ces décès successifs soulignent un phénomène récurrent: les mois d'hiver sont les plus propices aux disparitions.
» George Michael, David Bowie, Leonard Cohen... 2016, l'année meurtrière
Nous en parlions dès janvier, certains mois de l'année sont marqués par une mortalité plus importante. Le premier de 2015 a ainsi rassemblé le plus grand nombre de décès l'année dernière: plus de 57.000.
En 2016, la même tendance se dessine selon les données provisoires de l'Insee, bien que le mois de mars atteigne, de façon inhabituelle, un niveau égal à celui de janvier.
Si l'on cumule les décès recensés par l'institut de statistiques depuis 1946, le constat se confirme: le mois de janvier apparaît comme le plus mortel après avoir vu plus de 3,7 millions de personnes trépasser sur sept décennies.
La hausse de la mortalité n'est pourtant pas réservée à janvier. Le nombre de décès rapportés au nombre de jours par mois révèle que ce sont tous les mois d'hiver qui cumulent un nombre de morts important, quelles que soient les périodes observées. Décembre n'a ainsi pas attendu 2016 pour afficher un grand nombre de disparitions.
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