Petit frisson cette semaine en provenance de chez HP. La compagnie propose en effet une bonne vingtaine de modèles de PC portables incluant un "keylogger". Un outil peu malveillant en soi, mais qui a toutes les chances d'attirer les pirates de tout poil.
Mi-décembre dernier, nous revenions sur l'Osborne 1, premier ordinateur portable de l'histoire, sorti en 1981. La remontée dans le temps se poursuit avec le Micral N, créé par l'ingénieur français François Gernelle en 1972, que d'aucuns considèrent comme le premier micro-ordinateur de l'histoire. Seule une demi-douzaine d'exemplaires sur les 90 000 fabriqués reste en circulation 45 ans plus tard. L'un d'entre eux sera mis en enchères en juin près de Tours, comme le révèle Le Parisien.Enchâssée dans un boitier en acier blanc cassé et brun, la machine pèse 8,2 kg, pour 13 cm de haut, 43 cm de long et 44 cm de profondeur. Elle était conçue pour fonctionner avec un moniteur, un lecteur double disquette et un clavier universel. Certaines commandes pouvaient aussi être directement passées depuis l'unité principale. Cette dernière embarquait un micro-processeur Intel 8008, sorti la même année, qui autorisait des fréquences de 0,5 MHz. Trois cartes mémoire apportaient 16 Ko de mémoire vive. Aujourd'hui, la mémoire vive d'ordinateurs haut de gamme va de 16 à 32 Go et les fréquences des processeurs grimpent jusqu'à 3 GHz. Un monde d'écart.
Le premier micro-ordinateur, vraiment ?
Conçu par l'entreprise française R2E à la demande de l'INRA (Institut national de recherche agronomique), le Micral N entame la révolution de la miniaturisation des composants informatiques. Auparavant, un ordinateur occupait une pièce ou un pan de mur entier. Pour autant, le Musée de l'histoire de l'ordinateur, basé à Mountain View en Californie, considère plutôt le Kenbak-1 comme le premier ordinateur "personnel" du monde. Conçu par la Kenbak Corporation en 1970, il fut fabriqué à 40 exemplaires qui auraient été vendus avant la faillite de l'entreprise. La même année, le Datapoint 2200 possédait un écran et fonctionnait en chargeant des programmes d'émulation depuis d'autres ordinateurs — un principe repris aujourd'hui par le système Shadow.Lire la suite : Le premier micro-ordinateur mis aux enchères