Samedi 28 octobre, la chaîne de magasins de jouets La Grande Récré ouvrira, dans la nouvelle extension du centre commercial Parly 2, au Chesnay (Yvelines), un magasin emblématique sur 1 500 m², comportant trois salles réservées pour les fêtes d’anniversaire et ateliers. L’enseigne ne compte pas s’arrêter là. « Nous venons de signer avec le Club Med un partenariat comme celui que nous avons avec Total pour les aires d’autoroutes, de manière à avoir dès cet hiver une quinzaine de points de vente principalement dans les stations de ski », explique Jean-Michel Grunberg, PDG du groupe Ludendo, propriétaire des enseignes La Grande Récré, Starjouet et du site Internet Avenue des jeux.
Une preuve que ce distributeur, en grande difficulté il y a quelques années, commence peut-être enfin à sortir de l’ornière. Confronté à des tensions sur sa trésorerie, le groupe avait été contraint de vendre en décembre 2015 le célèbre magasin britannique Hamleys,acquisen 2012, afin de sécuriser avec ses banques son plan de financement pour les années 2016 à 2020.
En parallèle, La Grande Récré a entrepris de se transformer : diminution de son endettement de moitié, réduction de 30 % de ses effectifs sur les fonctions opérationnelles, fermeture en 2016 de certains magasins en France et transfert d’une vingtaine d’autres en franchise. De 400 magasins intégrés en 2015 dans le monde, il ne restait, à la fin mai 2017, que 300 succursales, et 90 franchisés ou adhérents, dont une cinquantaine en France. Une trentaine de magasins devraient encore basculer au tournant de l’année. Un changement de modèle, « qui permet de concentrer nos moyens sur la valorisation de la marque La Grande Récré (…) et d’avoir une efficacité plus forte au niveau local », explique Jean-Michel Grunberg. Objectif à cinq ans : passer de 233 à 300 magasins en France, dont deux tiers en franchise, et développer le modèle à l’international dans...
Lire la suite : Le jouet, un secteur aux difficultés récurrentes