Nouveautés, prototypes, expositions, animations: Paris, l'espace d'un salon, va devenir la capitale de l'automobile pour son Mondial, vitrine populaire d'un secteur redevenu prospère mais en plein questionnement sur sa place à long terme dans la société.
Les conséquences du scandale Volkswagen et du Brexit, le réchauffement climatique, l'"ubérisation" rampante de la mobilité et la fermeture des voies sur berge à Paris seraient autant de raisons de doucher le moral des aficionados de la "bagnole", invités à communier du 1er au 16 octobre porte de Versailles.
Pourtant, le secteur automobile français et européen, après une mauvaise passe de 2008 à 2013, a retrouvé le sourire. La croissance des immatriculations de voitures particulières depuis début 2016 s'établit à 6,1% dans l'Hexagone et 8,1% dans l'UE.
Ces rythmes, qui devraient permettre d'atteindre des volumes vendus proches de ceux de 2007, ne doivent pas occulter le fait que la crise a amputé de 40% la production automobile française - même si celle-ci repart à la hausse - et détruit des dizaines de milliers d'emplois.
Plusieurs experts préviennent en outre que le marché européen, à l'instar du nord-américain, donne des signes de stabilisation pour 2017, notamment sous l'effet de la décision britannique de sortir de l'Union.
Lire la suite : L'automobile en fête à Paris sur fond de doutes existentiels