Selon des officiels américains, ce sont bien des services russes qui seraient à l'origine de la cyberattaque qui a eu lieu durant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver.
Peu de temps après la fin de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Pyeongchang 2018, les organisateurs ont confirmé que l'événement avait bien été la cible d'une cyberattaque. Le site Internet officiel des JO, le réseau Wi-Fi du stade olympique ou encore le réseau Internet du centre de presse avaient été touchés. Les personnes chargées de la sécurité informatique de l'événement estimaient alors que cette attaque pouvait potentiellement venir de Russie, dont les athlètes "propres" concouraient sous la bannière des Jeux olympiques et non celle de leur pays, exclu à la suite de nombreuses affaires de dopage.
Des craintes avérées selon The Washington Post, qui rapporte que des hackers russes seraient bel et bien responsables de cette attaque. Citant des officiels des services de renseignement américains, nos confrères indiquent que le GRU (les renseignements de l'État-Major des Forces armées de la Fédération de Russie) aurait ainsi accédé à 300 ordinateurs servant de base logistique à Pyeongchang, hacké un certain nombre de routeurs et propagé un malware visant à perturber la cérémonie d'ouverture.
Pour cette attaque, le GRU aurait utilisé des adresses IP nord-coréennes, de sorte à brouiller les pistes et faire porter le chapeau à Pyongyang. Il est précisé que les compétitions en elles-mêmes n'ont pas du tout été impactées par les suites de cette attaque.
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