Les municipalités de Marseille et de Nice vont équiper deux lycées de portiques biométriques, armés de caméras et couplés à un système de reconnaissance faciale.
Ces systèmes doivent en effet se contenter de leur apporter une assistance afin de “réduire la durée des contrôles”, mais aussi “contrôler l'usurpation d'identité”. Cette reconnaissance faciale, associée à une technologie de suivi de trajectoire, doit également permettre de “détecter le déplacement non souhaité d'un visiteur non identifié”.
De nombreuses réserves
Christian Estrosi, le maire de Nice, se réjouit de voir sa ville expérimenter ces technologies pour la première fois en France. La Mairie indique par ailleurs que “la communauté pédagogique” a été consultée, les représentants des professeurs ayant donné leur accord à la tenue de ces tests. Précisons cependant que tous les élèves de ces lycées ne seront pas concernés. Seules deux classes participeront dans un premier temps au test, soit une soixantaine d'élèves au total.
Réfractaire, le Syndicat national des enseignements de second degré émet, selon Nice Matin, des réserves vis-à-vis de ce projet. Les griefs de ce syndicat concernent le coût du dispositif, l'exploitation et le stockage des fichiers et données nécessaires, l'impact à quantifier la sécurité des élèves, mais aussi à terme la crainte d'un remplacement des personnels par ces portiques.
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