La presse souligne vendredi que le temps des cadeaux, de la redistribution, du soupoudrage à haute dose est venu pour François Hollande, à un an de la présidentielle et au lendemain du congrès des maires de France.
"C?est Noël tous les jours. Et d?autant plus facilement, dans le cas spécifique des maires, que la droite, majoritaire depuis les municipales de 2014, était la première à demander un geste de l?Etat", souligne Cécile Cornudet dans Les Echos.
"François Hollande ne résiste plus à aucune demande catégorielle, arguant que le "temps de la redistribution" est arrivé. Une redistribution qui a toutes les chances de durer encore un an, même si elle est assise sur des résultats économiques encore bien fragiles. Demeure une question, toujours la même avant chaque élection: est-ce que dépenser ramène ne serait-ce qu?une voix ?" poursuit-elle.
"Le vrai-faux cadeau de Hollande aux maires", titre Le Parisien/Aujourd'hui en France. Et le quotidien de noter que "face à la grogne des élus, Hollande a donc fait un geste en diminuant de moitié l'effort demandé aux communes" en 2017.
Pour Michel Urvoy dans Ouest-France, "leur mobilisation a payé. Eux, qui hurlaient à l?étranglement, avaient raison de ne pas rêver, mais tort de se désespérer. La guerre des maires n?aura pas lieu".
"Le chef de l'Etat est clairement en campagne. En campagne, dans tous les sens du terme, justement. Le prochain président de la République sera élu avec les voix des villes. Evidemment. Mais il ne lui faudra pas oublier que toute la frange rurale du pays a aussi des choses à dire. A reprocher. A revendiquer. A espérer", écrit Christophe Bonnefoy dans le Journal de la Haute-Marne.
Article source