En 2014, Facebook officialisait le rachat du service de messagerie WhatsApp, à la grande surprise d'un monde technologique alors médusé par le montant de la transaction de 19 milliards de dollars. Il n'en fallait alors pas plus pour déclencher de nombreuses railleries, aussi bien de la part de professionnels que du plus grand public, qui voyait surtout là un paquet d'argent balancé par la fenêtre. Quatre ans plus tard, WhatsApp a dépassé le 1,5 milliard d'utilisateurs, mais doit maintenant faire rentrer un peu de cash dans les caisses de la firme de Mark Zuckerberg. Le premier levier de monétisation est le plus simple de tous soit... la publicité. Celle-ci s'insèrera, courant 2019, dans les "status", l'équivalent sur WhatsApp des "stories" de Snapchat, Instagram ou Facebook.
Tirer profit des besoins des professionnels
Mais ce n'est pas tout. Car avant cela, l'entreprise compte aussi dégager de l'argent en allant chercher dans les portefeuilles des professionnels. À l'heure actuelle, 3 millions d'entreprises utiliseraient l'application pour communiquer avec leurs clients. Désormais, elles pourront acheter de la publicité sur Facebook, la réclame pouvant alors ouvrir une discussion WhatsApp entre un "prospect" — comme on dit dans la com' — et l'entreprise elle-même. En outre, si les discussions restent gratuites, elles ne le seront plus qu'en cas de réponse dans un délai de 24 heures. Au-delà, il faudra là encore passer à la caisse. Pour couronner le tout, WhatsApp disposera de nombreuses autres options (notifications, confirmations, rappels) là aussi payantes, mais toujours et exclusivement pour les entreprises. Les utilisateurs lambda peuvent donc respirer.
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