Il y a cinq ans, le 11 janvier 2010, disparaissait Eric Rohmer, le cinéaste au style atypique et figure majeure de la Nouvelle Vague. Son œuvre affranchie des codes traditionnels du cinéma aborde des thématiques aussi diverses que la représentation du couple, la dissimulation, ou les jeux de la séduction. Retour sur cinq longs métrages emblématiques.
Ma nuit chez Maud (1969)
Un classique dîner entre amis peu avant les fêtes de Noël tient lieu de toile de fond du troisième volet des Six contes moraux. Mettant en scène Jean-Louis Trintignant et Françoise Fabian dans les rôles principaux, le long-métrage propose une histoire simple, enrichie par des dialogues très travaillés rendant absolument passionnants de vastes sujets comme la philosophie, la littérature moraliste ou les rapports humains.
L’amour l’après-midi (1972)
À travers le personnage de Frédéric incarné par Bernard Verley, Rohmer observe les angoisses existentielles d’un cadre à la vie trop bien rangée qui se surprend à rêver d’autre chose. Ses retrouvailles avec la mystérieuse et fantasque Chloé, une ancienne connaissance à la liberté exaltée, le fait aimer à nouveau et se détourner de son quotidien aseptisé. Mais leurs deux mondes sont diamétralement opposés…
L'amour l'après-midi, ©Rue des Archives/BCA
Éric Rohmer en cinq films
Éric Rohmer 
