Suite à notre dossier de la semaine dernière consacré au nouveau décret sur les limitations sonores dans les lieux clos et ouverts, nous vous proposons aujourd'hui une étude comparative des protections auditives disponibles sur le marché.

Lorsque vient l'heure du choix de ces fameuses protections auditives, face à des propositions et à des promesses si pléthoriques, on a vite fait de céder aux premiers venus. Nous nous sommes donc aventurés dans la jungle des bouchons pour vous présenter les résultats de notre étude comparative et dégager quelques bons conseils adaptés à vos priorités, vos préférences et votre budget. Nous nous sommes volontairement concentrés sur les modèles les plus répandus, compacts et divers, à savoir les protections intra-auriculaires, que nous avons classées par types. 

Protection en mousse : la solution pour les petits budgets

Ce sont probablement les protections les plus connues et les plus répandues, notamment en raison de leur prix dérisoire. Vous pouvez en trouver gratuitement, dans les discothèques, les salles de concert, etc. Leur utilisation est des plus simples, mais même avec beaucoup de précautions, on ne peut pas vraiment les réutiliser. Ces protections sont vendues en paire ou en lot, dans une seule et unique taille.
 
Même si ce type de bouchon propose, en général, une bonne isolation contre les bruits environnants, l'isolation est loin d'être identique sur toutes les bandes de fréquences. Ce sont les aigus et les hauts médiums qui sont les plus atténués, puis l'efficacité de l'isolation décroît au fur et à mesure que l'on descend vers le bas du spectre. Dans les meilleures conditions (bonne obstruction du conduit auditif, bonne tenue, etc.), on obtient certes une baisse importante du niveau sonore (au moins 15 à 20 dB environ), mais les sons deviennent très sourds et on a bien du mal à comprendre correctement ce qui se passe autour de nous. Le premier réflexe — dangereux qui plus est — est d'enlever ou de sortir légèrement les bouchons pour gagner en intelligibilité : c'est à ce moment que la protection perd tout son intérêt.