Son rôle de standardiste pétillante dans Dix pour cent lui a ouvert les portes de la célébrité. A Gala Stéfi Celma se confie.
Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle sont encore sur toutes les lèvres lorsque nous rencontrons Stéfi Celma dans le quartier de Bastille, où elle vit. «Je me sens impuissante, démunie, avoue-t-elle. Je me souviens de 2002 lorsque tout le monde était dans la rue face à la menace du FN.» Heureusement pour elle, l’actrice est au cœur d’une autre actualité plus joyeuse, la diffusion sur France 2 de la deuxième saison de Dix pour cent, la série qui a changé son existence. Les gens l’arrêtent dans la rue, lui demandent des selfies. Sereine, elle reconnaît que «c’est rare dans une vie, de jouer dans une fiction appréciée à la fois du public et de la critique», et affirme mesurer sa chance et en profiter. Carpe diem pourrait tout à fait être son mantra.
Une philosophie de vie qu’elle tient de ses parents martiniquais, qui ont élevé leurs quatre filles à mille lieues du showbusiness et des paillettes : papa est professeur de techno, maman secrétaire. Seule exception: lorsqu’ils inscrivent leur fille à L’école des fans. La petite Stéfi, cinq ans à l’époque, chante Pleure pas Boulou de Pierre Bachelet et répond à Jacques Martin qu’elle ne veut être ni actrice ni chanteuse, mais coiffeuse. «Et voilà le résultat» s’amuse-t-elle en montrant sa magnifique chevelure avant d’ajouter que malgré tout son passage dans l’émission a peut-être semé une petite graine en elle.
Le tennis aussi aurait pu être son terrain d’expression. Ramasseuse de balles à Roland-Garros en 2000, elle confie que son père lui a donné ce prénom parce qu’il était fan de Steffi Graf… et de Gabriela Sabatini. «Ils hésitaient à m’appeler Gabriela, ma sœur a tranché». Mais c’est bien l’art et la scène qui retiennent cette magnifique jeune femme, passée par le mannequinat. Depuis toute jeune, elle pratique la musique, le chant, la danse, ce qui lui permet en 2008 de décrocher un rôle dans la comédie musicale de Zazie Sol en cirque, puis celle écrite par Laurent Ruquier, Je m’voyais déjà, autour des chansons de Charles Aznavour. Tout s’enchaîne alors très vite: la télévision avec Seconde chance, Joséphine ange gardien, Un flic?; le cinéma avec Case départ, Les Profs, Pas très normales activités… Jusqu’au phénomène Dix pour cent....
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