Courchevel (France) (AFP) - A Courchevel, il n'y a pas que les skieurs qui décrochent les étoiles. Hôtels de luxe et restaurants gastronomiques brillent aussi dans cette station de ski savoyarde huppée qui défend la mixité de sa clientèle, tendance "Décathlon ou Chanel".
"C'est quand même pas mal d'avoir autant d'étoiles!". Philippe Mugnier, enfant du cru et maire de la commune, ne boude pas son plaisir au lendemain des annonces du Guide Michelin.
Le 3e macaron de Yannick Alleno au "1947", restaurant de l'hôtel Cheval Blanc, propriété du groupe LVMH ; le 2e pour Jean-Rémi Caillon au Kintessence de l'hôtel K2 et Gatien Demczyna au Montgomerie du K2 Altitude, ajoutés aux autres, forment un total de 14 distinctions pour huit restaurants.
Et seulement 2.426 habitants à l'année. Mais la population grimpe jusqu'à 30.000 lors des pics de la saison hivernale et ce sont ces visiteurs, dont certains richissimes, qui fréquentent surtout ces établissements, dont la plupart n'ouvrent que le soir et parfois avec très peu de couverts.
A 1.850 mètres d'altitude se concentrent tables étoilées, palaces et grands hôtels, chalets de luxe, quartiers privatisés et altiport. Sur les 40.000 lits d'hébergement de la station, "environ 50% sont des résidence privées", souligne Nathalie Faure, de Courchevel Tourisme. Les propriétaires sont des familles du Moyen-Orient ou des grands capitaines d'industrie.
Créée ex-nihilo en 1947 pour inscrire le ski dans le mouvement de l'éducation populaire, Courchevel s'est depuis beaucoup développée, inventant le damage des pistes. Et dans les années 60, la clientèle parisienne et le "showbiz" ont amené la fête.
Après Brigitte Bardot et Joe Dassin, les stars du moment - Leonardo Di Caprio, Kate et William, David Guetta ou Patrick Bruel - se font discrètes, pouvant sortir de leurs nids douillets "skis aux pieds", déjà casquées et masquées.
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