La principale suspecte interpellée dans l'enquête sur la voiture remplie de bonbonnes de gaz retrouvée à Paris et qui, selon les autorités, préparait un attentat imminent, avait prêté allégeance aux jihadistes du groupe Etat islamique (EI).
La jeune femme, Inès Madani, âgée de 19 ans et interpellée jeudi soir avec deux complices présumées, est la fille du propriétaire de la voiture retrouvée avec les bonbonnes de gaz. Elle a été blessée par balle après avoir poignardé un des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) venu l'arrêter à Boussy-Saint-Antoine (Essonne), à 25 km au sud-est de Paris.
Interrogé sur place dans la soirée par une journaliste de l'AFP, un riverain, Joachim Fortes Sanchez, 21 ans, a dit avoir vu les trois femmes avant leur interpellation.
Elles "avaient l'air stressées, elles regardaient partout autour d'elles", a-t-il raconté. Au moment de l'arrestation, "une jeune femme a sorti un couteau et a frappé un policier", dont les jours ne sont pas en danger.
Les policiers ont perquisitionné dans la foulée l'appartement de Boussy-Saint-Antoine, d'où sortaient les trois femmes.
Inès Madani, qui était connue des services de police pour des velléités de départ en Syrie, avait prêté allégeance à l'EI, selon une source proche de l'enquête. Les policiers ont retrouvé sur elle une lettre en ce sens, a affirmé RTL, qui précise qu'elle voulait venger la mort du porte-parole et numéro deux de l'EI, Abou Mohammed al-Adnani, surnommé "le ministre des attentats".
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