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Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité a diminué de 0,4 % au troisième trimestre.

Le reflux se poursuit, lentement mais sûrement. De début juillet à fin septembre, le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A de Pôle emploi) a diminué de 0,4 %, selon les chiffres publiés, vendredi 25 octobre, par la Dares – la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques qui dépend du ministère du travail : il s’établit désormais à un peu plus de 3,616 millions sur l’ensemble du territoire (outre-mer compris mais sans Mayotte). Il s’agit du quatrième trimestre d’affilée de baisse. Sur un an, la décrue est un peu plus nette : – 2,4 %.

Tous les types de publics inscrits à Pôle emploi sont concernés, à une exception près : les jeunes. Les moins de 25 ans (relevant de la catégorie A en métropole) sont, en effet, un peu plus nombreux à rechercher un poste (+ 0,7 %, de début juillet à fin septembre). « Cela est peut-être dû à la forte contraction des contrats aidés, qui les a particulièrement touchés », commente Eric Heyer, de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

Pour les autres tranches d’âge, on assiste au mouvement inverse : le nombre de personnes privées de travail recule de 0,6 % chez les 25-49 ans (– 3,2 % en un an), et de 0,3 % pour celles ayant au moins 50 ans (– 1,3 % sur douze mois). Le constat est identique s’agissant des demandeurs d’emploi qui exercent une activité réduite (catégories B et C). Même chose, enfin, pour les individus inscrits à Pôle emploi depuis au moins un an (dans les catégories A, B et C) : leurs effectifs ont fléchi de 0,8 % au troisième trimestre, pour se placer à un niveau qui demeure très élevé (un peu plus de 2,8 millions sur toute la France).

Emplois durables pour attirer les candidats

Ces résultats sont en ligne avec la bonne santé du marché du travail, comme l’attestent les dernières statistiques diffusées, jeudi, par l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale – qui coiffe le réseau des Urssaf. Au troisième trimestre, l’ensemble des déclarations d’embauche (hors intérim) a progressé de 0,6 %. Si les contrats de travail de moins d’un mois sont en léger repli (– 0,2 %), les recrutements d’une durée supérieure, eux, s’accroissent de 2,3 %. Une tendance imputable à « l’augmentation soutenue » des CDI (+ 3 %) et de celle, « un peu plus modérée », des CDD de plus d’un mois (+ 1,7 %).


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