Samedi 23 septembre, le « sniper » de l'émission Salut les Terriens! (C8) a fait une blague potache à Nolwenn Leroy, qui a irrité certains téléspectateurs. Une instruction est en cours chez les sages de l'audiovisuel.
L’épisode fait décidément plus de bruit que prévu. Samedi dans Salut les Terriens!, le grivois chroniqueur Laurent Baffie s’est permis une petite vanne déplacée en soulevant volontairement (mais très légèrement) la jupe de la chanteuse Nolwenn Leroy. L’invitée a semble-t-il pris cela à la rigolade, bien que ce geste n’était pas à ranger dans la catégorie « gentleman ». Quiconque est au fait de l’humour très sarcastique et désopilant de Baffie peut toutefois comprendre qu’il n’y a aucune volonté d’être foncièrement dégradant ou même méchant. Son rôle de sniper lui impose en quelque sorte ce genre de procédés à l’antenne. Mais plusieurs téléspectateurs outrés ont tout de même tenu à réagir et faire savoir leur mécontentement. Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel a ainsi reçu une dizaine de signalements et se voit donc contraint de se saisir du dossier et d’ouvrir une instruction ». C’est la procédure automatique, qui peut entraîner une sanction. « C’est au moment de l’enquête que l’on détermine si l’on classe ou non ce dossier », précise une source en interne à nos confrères du Figaro, pour bien insister sur le fait que, pour l’heure, aucun manquement n’est avéré.
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Pour autant, l’animateur et ami de Laurent Baffie, Thierry Ardisson, fulmine. « Je trouve cela incroyable ! C’est Orwell ! On rêve ! », s’emporte-t-il dans le média précédemment cité. Arguant que son complice à l’écran et Nolwenn Leroy sont « très potes » et qu’il ne s’agit que d’une petite pique sans arrière-pensée ni volonté de nuire, le producteur estime que cette montée de boucliers de la part de certains téléspectateurs – parmi lesquels nombre de féministes - est totalement gratuite et injustifiée. Il va plus loin en dénonçant le rôle du CSA : « Je suis un citoyen français qui répond aux lois de mon pays. Si une association de lutte contre le remonté de jupe m’attaque, très bien. Mais, moi, le CSA, je ne reconnais pas cette juridiction intermédiaire ! (…) Le CSA s’appuie sur des signalements, je déteste ce système de dénonciation anonyme. On se croirait en 1942, époque où les Français avaient déjà une fâcheuse tendance à dénoncer… »...
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