La Bourse de New York, qui évolue à des niveaux jamais vus, va passer au crible les résultats annuels avant d’aller plus loin. Les banques et le secteur automobiles sont en première ligne: coup d’envoi des publications cette semaine.
Après avoir longtemps redouté une victoire de Donald Trump, les investisseurs ont salué le programme économique du milliardaire, qui prévoit une vaste relance budgétaire et des baisses d’impôts massives.
Depuis l’annonce de le 8 novembre et la victoire de Donald Trump, le Dow Jones a pris près de 9%, le S&P 500 environ 6,5% et le Nasdaq Composite 6,3%.
Désormais certains investisseurs se montrent prudents et préfèrent attendre l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier prochain et ses premières mesures. «Alors que le marché ne voyait jusqu’à présent que les effets positifs des différentes annonces (dérégulation, mesures fiscales/budgétaires, etc…), il a subitement commencé à intégrer le risque politique et probablement le risque protectionniste. Dans un contexte où, déjà, les relations s’étaient tendues avec la Chine via différents messages sur Twitter et dans la composition même de la future équipe du président» explique Alexandre Baradez, analyste chez IG France.
D’autant que désormais pour beaucoup les marchés américains sont relativement chers, avec des multiples de bénéfices de l’ordre de 17 fois pour le S&P, soit un niveau sensiblement plus élevé que la moyenne de 14 fois de ces 10 dernières années, selon des données Thomson Reuters. Les résultats du quatrième trimestre des entreprises américaines seront donc suivis avec encore plus d’attention que d’habitude.
Le secteur bancaire en première ligne
Les analystes financiers anticipent en moyenne une hausse de 6,1% des bénéfices des trois derniers mois de l’année par rapport au quatrième trimestre 2015, quand la déprime des cours du pétrole faisait souffrir les comptes des entreprises énergétiques.
Les banques, dont les actions se sont envolées depuis la (...) Lire la suite sur Figaro.fr