Face à l'opposition, qui, sans attendre la fin du deuil national, accuse le gouvernement de n'avoir pas tout fait pour contrer le terrorisme sur le sol français, plusieurs ministres, dont celui de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, ont farouchement défendu leur bilan.
« Tout ce qui aurait dû être fait depuis dix-huit mois ne l'a pas été », assénait dimanche soir l'ex-président de la République Nicolas Sarkozy sur TF1. Quelques heures plus tôt, le président de la région Paca Christian Estrosi (LR) dénonçait un « mensonge d'État » au sujet du nombre de policiers nationaux mobilisés jeudi soir à Nice.
La veille, la présidente du FN Marine Le Pen avait dénoncé les « carences gravissimes de l’État ».
« Il n'y a pas eu de respect par un certain nombre d'acteurs de la classe politique de la période de deuil », « immédiatement des polémiques sont survenues qui personnellement m'ont beaucoup attristé et choqué », a estimé Bernard Cazeneuve sur RTL.
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