De Montebourg à Mélenchon, en passant par Macron et Valls, tour d'horizon des nombreuses candidatures déclarées et de celles qui pourraient encore l'être.
Hollande renonce et tout est dépeuplé ? Pas vraiment. Alors que le président de la République vient de déclarer qu’il ne briguerait pas un second mandat, les candidats à sa succession se pressent. Il y a ceux qui concourent dans le cadre de la primaire de la «Belle Alliance populaire». Et ceux qui grillent résolument cette étape. Et celui qui n’attendait que l’annonce du chef de l’Etat pour se lancer. Le point.
Ils sont sûrs d’y aller
Au centre
Emmanuel Macron. L’ancien ministre de l’Economie s’est mis «en marche» le 16 novembre en annonçant sa candidature à Bobigny. «J’ai pu mesurer ces derniers mois ce qu’il en coûte de refuser les règles obsolètes et claniques d’un système politique qui est devenu le principal obstacle de la transformation de notre pays», avait affirmé Macron. Sa déclaration est tout sauf une surprise : depuis sa sortie du gouvernement, Emmanuel Macron multiplie les meetings et les rencontres. A Bobigny, il a prévenu son monde : «L’enjeu n’est pas de rassembler la gauche ou la droite, c’est de rassembler les Français.»
Sylvia Pinel. Elle squeeze sans vergogne la case «primaire» alors que sa formation, le Parti radical de gauche, bien loti au gouvernement (avec trois ministres), était l’un des derniers alliés de l’exécutif. Même si la quadra, elle-même ancienne ministre et inconnue du grand public, ne pèse pas grand-chose, sa toute récente candidature fragilise encore un peu plus la primaire censée rassembler à gauche. Pinel dit qu’en fonction du candidat socialiste, elle pourrait se retirer de la course. Qu’en est-il puisque plus François Hollande n'est plus dans la course ?...
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