De nombreuses plantes ne supportent pas la présence de terre de bruyère, c'est-à-dire acide, comme par exemple les choux, l'oignon, etc. À l'inverse, de nombreux végétaux se développent bien dans de telles conditions, comme par exemple l'oseille, l'asperge et le rhododendron. Il en va de même avec certaines espèces végétales qui adorent la présence de calcaire et d'autres non. Avant d'effectuer des semis ou des plantations, assurez-vous donc de la nature de votre sol !
Pour une bonne croissance des plantes, il faut au préalable améliorer la terre, car il n'est pas fréquent de rencontrer une terre idéale. Mais à chaque terre, des solutions...
Comment reconnaître une terre sableuse ?
Une telle terre s'effrite facilement. Le soleil l'attiédit facilement. Elle se manipule facilement, se dessèche vite et réclame de fréquents arrosages en été. Elle a le défaut d'avoir tendance à s'acidifier. Améliorez cette terre à l'aide de tourbe, à la dose de 200 à 800 g/m2, ou de fumier (3 kg/m2) durant la saison froide. Vous gagnerez également à l'amender avec de la chaux et diverses poudres de roches qui la rendront plus fertile.
Mieux vaut connaître la nature du sol et améliorer la terre de son jardin avant de semer ou planter. © Alexander Raths, Adobe Stock
Faut-il préférer une terre argileuse ?
Sa principale caractéristique est de toujours avoir un aspect compact. Elle colle aux outils et aux doigts et ne se désagrège pas quand vous en serrez une poignée mouillée. Ce type de sol se réchauffe lentement dès l'arrivée des beaux jours et n'est pas facile à travailler. Il se fendille et forme des mottes lorsqu'il est sec. Pour transformer cette terre, ajoutez-lui en hiver de la tourbe en surface, à la dose de 200 à 500 g/m2, si possible avec un peu de sable et de craie broyée.
Que faire avec une terre humifère ?
Humide et de couleur noirâtre, elle contient un grand nombre de débris végétaux, d'où une consistance spongieuse, qui retient bien l'eau d'arrosage. Elle est facile à travailler, riche en azote et jouit d'une bonne rétention en eau. En revanche, elle est pauvre en minéraux et très acide. Pour l'améliorer, apportez-lui de la bonne terre de jardin ou de l'argile, de la chaux et de la poudre de roches de temps en temps en automne. N'hésitez pas non plus, à chaque printemps, à l'enrichir avec du compost et des engrais organiques.
Améliorer la terre calcaire de votre jardin
Cette terre manque de cohésion, est perméable et récupère la chaleur rapidement en mars. Mais attention : on lui reproche d'être pauvre en éléments fertilisants ! Vous pouvez lui apporter régulièrement du fumier ou du compost de feuilles mortes, à la dose de 3 kg/m2 et avec du terreau (20 à 30 g/m2.)
Mais ne vous faites pas d'illusions : si votre sol mérite quelques réajustements au niveau de sa composition, ils ne pourront pas modifier sa composition d'un seul coup ! Il va falloir vous armer de patience et l'enrichir progressivement sur plusieurs années !
Source : Améliorer la terre de votre jardin, est-ce possible ?