Le gouvernement a engagé des discussions tous azimuts sur l'avenir du site d'Alstom à Belfort, menacé d'un transfert massif d'activité, pour tenter de trouver au plus vite une solution à un dossier empoisonné à huit mois de la présidentielle.
L'exécutif "se donne dix jours" pour venir en aide aux plus de 400 salariés travaillant dans l'usine historique d'Alstom, ont rapporté plusieurs syndicats à l'issue d'une rencontre mardi avec le secrétaire d'État à l'Industrie, Christophe Sirugue.
"Des rencontres vont être organisées avec l'ensemble des acteurs de la filière (ferroviaire) dans les prochains jours", a ajouté un représentant de la CGT en citant la SNCF, la RATP et le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif).
La direction d'Alstom a également entamé des discussions avec le gouvernement et a précisé à l'AFP qu'"aucune décision ne sera(it) prise avant leurs conclusions".
Dans le même temps, le PDG du groupe, Henri Poupart-Lafarge, a reçu mardi un groupe d'élus franc-comtois à Paris. Et selon Marie-Guite Dufay (PS), présidente du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, le groupe est "conscient qu'il y a une fenêtre de tir et de négociations avec le gouvernement".e" (Les Echos), "larmes de crocodile" (La Croix).
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