Le syndicat de policiers Alliance prend, mardi 7 février, sur franceinfo, la "défense de la présomption d’innocence, qui n’est pas respectée depuis le début de l’affaire" de l’arrestation de Théo à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis.
Mise en cause de la victime
Loïc Lecouplier, secrétaire national adjoint du syndicat de policiers met en cause le témoignage du jeune homme qui accuse les forces de l’ordre de l’avoir violé. "C’est un enregistrement réalisé par l’avocat de la victime. Lui peut s’exprimer comme il veut alors que nos collègues sont inaudibles. Leurs avocats ne communiquent pas et eux n’ont pas le droit de prendre la parole".
Selon lui, les quatre policiers mis en examen n’ont jamais fait l’objet d’une enquête disciplinaire durant leur carrière.
Le viol mis en doute
Pour le secrétaire national adjoint du syndicat Alliance, "un viol sur une interpellation est inconcevable. Il y a peut-être eu un coup malheureux mais à aucun moment on ne peut concevoir qu’un policier ait violé un individu sur une interpellation aussi compliquée. Dans ce genre de cité, le rôle des policiers est d’extirper l’interpellé et de quitter les lieux rapidement".
Loïc Lecouplier revient également sur les incidents de la nuit dernière à Aulnay-sous-Bois. 200 personnes, selon lui, ont pris à partie les forces de l’ordre. "Le quartier s’est littéralement embrasé. Certains collègues ont dû prendre leur pistolet automatique pour tirer en l’air devant la violence des attaques".