Voilà qui devrait réjouir plus d'un VTC (voiture de transport avec chauffeur). Pendant que la loi Grandguillaume était examinée en commission mixte paritaire à l'assemblée mercredi, la plateforme américaine Uber mettant en relation passagers et clients, elle, agit. Et vient d'annoncer à ses partenaires chauffeurs qu'elle augmenterait ses prix à compter du 8 décembre. De quoi corroborer son discours selon lequel les chauffeurs sont ses clients, et qu'il faut donc les convaincre d'utiliser leur application pour transporter des passagers.
Concrètement, les prix proposés par UberX augmenteront de l'ordre 10 à 15%. "C'est le fruit de longs mois de discussions avec des chauffeurs à titre individuel, des associations de chauffeurs comme l'AMT et des syndicats comme la CFDT", explique-t-on chez Uber, fier de ces "premières mesures concrètes". Celles-ci viennent conforter ce qu'assurait récemment Jeff Jones, le nouveau bras droit de Travis Kalanick, dans un post de blog. A savoir le fait qu'il fallait d'avantage accorder d'importance aux conditions et au statut des chauffeurs. Et même en faire la priorité d'Uber disait-il. Désormais, des réunions régulières avec les chauffeurs sont organisées afin d'évoquer les différentes sources d'inquiétude de ces derniers, de leur protection sociale aux tarifs en passant par le fameux phénomène de "déconnexion" et les éventuels incidents avec les passagers.
Tout augmente, les prix et les frais de service
Voici un bon début semble-t-il. En tout cas l'argument prix devrait-il faire mouche, alors que les chauffeurs ne cessaient de se plaindre de la chute des tarifs imposée par la multinationale il y a un peu plus d'un an. Uber avait à l'époque baissé ses prix de 20%, au grand dam de ses partenaires, qui déploraient de surcroît le fait que la commission prélevée par Uber sur leur chiffre d'affaires reste quant à elle fixée à 20%. Cette fois, d'ailleurs, la commission augmente elle aussi
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