Quatre interpellations ont eu lieu et d'autres "interviendront", après qu'une voiture de police, dans laquelle circulaient deux agents, a été attaquée et incendiée mercredi à Paris par des manifestants anti-police, a annoncé le ministre de l'Intérieur.
Des sources policières et judiciaire avaient auparavant annoncé le placement en garde à vue de trois hommes, de 19 à 21 ans.
Bernard Cazeneuve parlait dans la soirée à la presse, alors qu'il venait de rendre visite à l'hôpital à l'un des deux policiers agressés, frappé et "contusionné".
"Quatre interpellations ont eu lieu", a-t-il dit, précisant que trois des hommes concernés avaient "fait l'objet de la part de la préfecture de police de Paris d'une interdiction de paraître dans les manifestations".
L'un de ces trois arrêtés avait été "cassé par le tribunal administratif", a-t-on précisé de source policière.
Bernard Cazeneuve avait annoncé mardi que 53 arrêtés préfectoraux avaient été signés, dont 41 à Paris, pour interdire de manifestation contre la loi travail des personnes soupçonnées d'être des fauteurs de troubles. Certains de ces arrêtés avaient été suspendus par la justice administrative.
"J'ai demandé au préfet de reprendre les interdictions de paraître pour une liste d'individus" dont les actions relèvent "de la barbarie", a précisé mercredi soir le ministre de l'Intérieur. "Nous connaissons (leur) profil", a-t-il assuré, ajoutant vouloir "protéger ceux qui souhaitent manifester pacifiquement de l'action de ces voyous"...
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