Le sport automobile électrifié se développe doucement mais surement. Après la création du championnat de Formule E, on a pu voir apparaître six équipages du rallye des Gazelles rouler en voitures électriques (Citroën E-Mehari, Renault Zoe et Bolloré Bluesummer) et terminer l'épreuve sans encombre.
Voilà qui a dû donner des idées à Kiichiro Yokota, premier pilote japonais à avoir franchi la ligne d'arrivée du Paris-Dakar (le vrai) en 1981. Le fondateur du team ACP s'est mis en tête de refaire le Paris-Dakar à bord d'une Toyota Prius hybride rechargeable (plug-in). L'idée étant de prouver que la Prius pouvait parcourir les 7 000 km et rejoindre le lac Rose à Dakar sans encombre.
Partie du pied de la tour Eiffel le 28 février dernier, la Toyota Prius a pu rallier Dakar le 15 mars dernier après dix étapes. Au total, la Prius a consommé près de 387 litres de carburant sur 6 391 kilomètres sachant que, pour la dernière étape, aucun ravitaillement n'a été effectué. Notez qu'un toit solaire a permis d'apporter une autonomie électrique de 5 kilomètres par jour ; recharge effectuée uniquement à l'arrêt./p>
Sur la majeure partie du parcours, la Toyota roulait en mode hybride. Ici pas de record de consommation. Le but était surtout de montrer la capacité de la Prius plug-in à fournir de l'électricité comme le ferait un générateur, ce qui est toujours très utile en cas de catastrophe naturelle ou dans des zones dépourvues de réseau électrique. Toyota avait déjà fait de son côté la démonstration de cette fonction de générateur mobile avec son premier bus à hydrogène, le Sora.
À chaque bivouac, l'équipe se servait de la batterie de la Prius pour bénéficier d'une alimentation électrique. Mais cette fonction de générateur n'est disponible pour l'instant que sur la version japonaise du véhicule.
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