Un homme muni d'une arme blanche a attaqué des passants dans le 19e arrondissement de Paris dimanche soir. Sept personnes ont été blessées, dont quatre grièvement. L'assaillant a été arrêté par la police.
La police a arrêté, dimanche 9 septembre, un homme soupçonné d'avoir blessé sept personnes, dont quatre grièvement, dans le 19e arrondissement de Paris. "À ce stade", rien n'indique qu'il pourrait s'agir d'une attaque terroriste, selon une source judiciaire citée par Reuters.
Les faits se sont déroulés peu avant 23 h (21 h GMT) dans le 19e arrondissement, dans le nord de Paris, le long du canal de l'Ourcq, dans un quartier où deux cinémas MK2 se font face de chaque côté du cours d’eau. Selon un vigile d'un des cinémas, qui a vu la fin de la scène, l'homme avait déjà agressé des gens et s'est fait poursuivre par deux autres hommes qui tentaient de l'arrêter. "Il avait une barre de fer en main et l'a jetée sur ses poursuivants, puis a sorti un couteau", a-t-il dit à un journaliste de l'AFP.
Selon une source proche de l'enquête, "un homme a priori de nationalité afghane a attaqué des personnes qui lui étaient inconnues dans la rue". L’individu a été interpellé par un équipage de la Brigade anticriminalité (BAC), a précisé une source policière.
"Faites gaffe, il a un couteau"
Youssef Najah, 28 ans, qui se trouvait sur le quai de Loire en train de marcher le long du canal à proximité d'un terrain de pétanque, a vu un homme "en train de courir avec un couteau de 25-30 cm à la main. Il y avait une vingtaine de personnes qui le poursuivaient, ils lui jetaient des boules de pétanques. Il a pris 4 à 5 boules sur la tête, mais ils ne sont pas arrivés à l'arrêter".
Toujours selon ce témoin, l'homme s'est ensuite engouffré dans une impasse, "a essayé de se cacher derrière deux touristes anglais. On leur a dit : 'Faites gaffe, il a un couteau'. Mais ils n'ont pas réagi". Ces touristes ont ensuite été agressés.
L'enquête, pour tentatives d'homicides volontaires, a été confiée au 2e district de la police judiciaire, a indiqué une source judiciaire.