Depuis son arrivée en France, Xiaomi a proposé un catalogue de téléphones extrêmement étoffé pour tenter de convaincre le plus grand nombre. Le Mi A2 Lite est représentatif de cette stratégie puisqu'il mêle prix bas (189 € dans sa version de base) et Android One pour les utilisateurs et utilisatrices qui cherchent une expérience "?pur Android à bas coût?".

Le petit frère du Mi A2, que nous testions il y a quelques mois, se retrouve donc face à la pléthore de mobiles à 200 € qui inondent le marché depuis peu, Redmi Note 6 Pro, Honor 8X et Galaxy J6 en tête.

Sans trop de surprises, le Mi A2 Lite s'en sort bien question construction et design. L'écran de 5,8 pouces occupe une très large partie de la face avant (80 % environ) malgré la présence d'une bordure inférieure imposante et d'une encoche notable (qui n'abrite en plus aucun mécanisme de reconnaissance biométrique).

 

L'écran du Mi A2 était déjà à ranger parmi les bons élèves du secteur, et il est agréable de voir que Xiaomi a aussi fait des efforts sur son modèle Lite?. Tout n'est pas parfait, mais dans l'ensemble la dalle du Mi A2 Lite conviendra à la grande majorité des usages.  Du côté de la colorimétrie notamment, c'est pas mal avec un delta E moyen à 2,7. Mais les tons rouges, verts et jaunes sont malgré tout assez peu naturels. Les yeux les plus attentifs le remarqueront. La température, mesurée à 7 616 K, est un peu élevée, ce qui se traduit par une légère tendance de l'écran à tirer vers le bleu.

Question lisibilité, c'est plutôt bon. La luminosité minimale descend à 2 cd:m², pas de quoi se faire mal aux yeux la nuit donc, et la maximale grimpe à 550 cd:m², de quoi affronter même le soleil le plus vif. Seul petit reproche, le traitement antireflet aurait pu être plus réussi. Le taux de contraste de 1 300:1 aurait aussi mérité plus d'attention.

 

Bonne nouvelle également, le téléphone ne chauffe que très peu, que ce soit après de longues minutes de jeu ou de prises de photos. Aucun relevé au-dessus de 34 °C n'est à déclarer. Pas de quoi se faire frire les doigts donc.

Concernant le jeu, le téléphone fait nécessairement quelques concessions graphiques, mais la fluidité est assurée dans la plupart des cas.

On ne peut pas en dire autant du haut-parleur, en revanche. Si le signal est plutôt complet, les aigus ont tendance à rapidement faire saturer l'ensemble. Dommage.