Les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont infligé un revers à l'armée syrienne en isolant Palmyre, moins d'une semaine après les célébrations par le régime et son allié russe de la reprise de la ville antique.
Dans la ville septentrionale d'Alep, le calme est revenu mercredi matin après une nuit de bombardements, alors que la fragile trêve temporaire doit expirer à minuit si elle n'est pas de nouveau prolongée.
Plus au sud, dans le centre, l'EI "est parvenu à couper la route entre Homs et Palmyre près de l'aéroport militaire de Tiyas suite à une attaque lancée à partir de l'est de Homs", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Les deux villes sont contrôlées par le régime de Bachar al-Assad après la reprise par ses troupes, appuyées par l'aviation russe, de Palmyre, inscrite par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité.
La coupure de cette route représente l'attaque la plus importante de l'EI depuis la reprise de Palmyre, a déclaré le directeur de l'Observatoire, Rami Abdel Rahmane. "Il y a de violents combats entre les forces du régime et Daech (acronyme arabe de l'EI)", a-t-il poursuivi.
"Daech encercle Palmyre de tous les côtés sauf au sud-ouest", selon lui. Les combattants de l'EI sont positionnés à 40 km à l'ouest de la ville, à 25 km à l'est, à 10 km au nord et à 12 km au sud, selon l'OSDH.
La route coupée par l'EI est "la route principale entre Homs et Palmyre mais elle n'est pas la seule et il y en a d'autres" entre les deux villes, a ajouté M. Abdel Rahmane...
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