Pour éviter de remiser au placard vos ambitions de télépilote-vidéaste en même temps que votre drone, mieux vaut opter pour un modèle qui vous accompagnera partout, sans vous décourager.
Il y a beaucoup de drones multirotors sur le marché et il s'en trouve à peu près à tous les tarifs. Évidemment, pour un débutant afin de faire son apprentissage sans pour autant casser la tirelire, le premier réflexe est d'opter pour un drone compact à petit prix. Une bonne idée pour la plupart des activités, mais ce n'est pas vraiment le cas pour ce type d'aéronefs. Même s'ils sont dotés de caméras pouvant parfois atteindre une résolution de 4K, ces drones peuvent être considérés comme des jouets.
Mais voilà... il n'y a pas de secret : avec ces gammes de drones bon marché, le pilotage met bien souvent les nerfs à rude épreuve. L'aéronef, lorsqu'il n'est pas cassé après quelques vols, termine en général au bout de quelques jours dans un placard. Les vidéos en 4K tremblent et n'ont presque jamais le piqué qu'on attend d'elles, surtout dès qu'il y a un coup de vent... Autrement dit, le résultat est bien souvent éloigné de ce que l'on avait imaginé.
Pourtant, pour mieux se vendre, ces drones-jouets, qui viennent parfois singer les modèles professionnels en reprenant certaines caractéristiques, comme la présence d'une puce GPS, des capteurs pour une meilleure stabilisation. Ils souffrent de défauts auxquels on ne pense pas à l'achat. Bien moins stables en pratique, les crashs sont fréquents et dans ce cas, ce sont bien souvent les hélices qui trinquent et elles ne sont pas toujours faciles à dénicher.
Le Mavic 2 de DJI est le drone quadrirotors compact parfait pour les amateurs qui souhaitent aller plus loin. Contrairement aux drones-jouets, il ne finira pas dans un placard en raison de ses capteurs, de sa stabilité et de sa fiabilité. © DJI
Quel drone choisir pour ne pas être déçu ?
Si vous souhaitez poursuivre vos ambitions de télépilote, mieux vaut investir directement dans un modèle issu d'une marque concevant des drones pour les professionnels ou semi-professionnels. C'est notamment le cas du Français Parrot et surtout du très réputé Chinois DJI. Certes, le ticket d'entrée d'un drone à vocation professionnelle se rapproche des 1.000 euros mais, à ce tarif-là, vous comprendrez très vite à quel point il est facile de piloter un drone.
Pour les amateurs désirant savoir quel drone choisir, l'idéal est d'opter pour un drone compact comme le DJI Mavic 2. Difficile de lui trouver un concurrent à la hauteur. Du côté de chez Parrot, l'Anafi s'en rapproche côté caractéristiques, sans pour autant l'égaler, car il est dénué de capteurs de proximité. Sans eux, le drone ne peut éviter de lui même un obstacle.
Une technologie issue du monde des pros
Comme l'Anafi, l'aéronef peut être transporté partout grâce à des bras et les hélices qui se replient. Il loge dans un petit sac à dos. Mais surtout, l'autre avantage du Mavic 2 est qu'il bénéficie de technologies déjà éprouvées sur les modèles purement professionnels de la marque. Pas besoin d'être un as des manettes, il peut se maintenir en vol stationnaire de façon incroyablement stable. Il est très maniable, fiable et suffisamment nerveux pour atteindre rapidement une vitesse de pointe culminant à 65 km/h. Très populaire, le drone pliable bénéficie de nombreuses mises à jour pour enrichir ses fonctionnalités : l'une d'elle, baptisée OcuSync, permet de connecter plusieurs manettes pour aider un novice à apprendre à piloter.
Côté caméra, on retrouve la fameuse 4K avec jusqu'à 30 images par seconde, un capteur d'1 pouce et une optique de la très professionnelle marque Hasselblad. En théorie, la portée opérationnelle de la télécommande est de six kilomètres, mais retenez que la réglementation oblige même les pilotes professionnels à conserver un éloignement maximum de 100 mètres. C'est d'ailleurs ce type de drone qui pourrait faire de vous un mordu, au point de passer le certificat de télépilote délivré par la Direction de l'aviation civile.
Source : Quel drone choisir pour débuter et surtout… continuer ?