Les supporters de l'OM ont joué un rôle déterminant contre Leipzig (5-2) jeudi soir, en quarts de finale retour de la Ligue Europa. Maxime Lopez, Lucas Ocampos et Jordan Amavi garderont un souvenir «exceptionnel» de ce Vélodrome «en fusion».
Maxime Lopez n'avait que six ans au moment de la dernière épopée européenne de Marseille, sa ville natale, en 2004. La C3 s'appelait alors encore la Coupe de l'UEFA, Didier Drogba empilait les buts et Fabien Barthez défendait celui de l'OM, finaliste malheureux contre Valence. Lopez a désormais 20 ans et plus de 70 matches dans ses frêles jambes, mais sa passion est restée intacte. Le gamin de Burel a vibré comme dans ses plus beaux souvenirs jeudi, contre Leipzig (5-2), «à deux doigts de pleurer» après le but de Sakai, celui de la délivrance au bout du temps additionnel, de la communion avec ces supporters qu'il a longtemps côtoyés au plus près et dont il fait toujours en quelque sorte partie.
Les superlatifs lui manquaient pour décrire «le plus beau match de [s]a jeune carrière, mais largement, vraiment», et surtout l'état de transe de ces 61 882 âmes déchaînées, un nouveau record pour l'OM en Coupe d'Europe (58 897 contre Newcastle le 6 mai 2004, en...