Dans la dernière ligne droite, l’écart s’est énormément resserré entre les trois favoris de la primaire de la droite et du centre, compétition dont le premier tour se tient ce dimanche 20 novembre. De quoi donner des sueurs froides aux états-majors juppéistes et fillonistes, qui craignent un vote insincère.
Les trois favoris dans un mouchoir de poche. C’est d’une soirée de cauchemar qu’a semblé présager le dernier sondage consacré au premier tour de la primaire de la droite et du centre. Pour le Monde, l’institut Ipsos a évalué François Fillon à 30%, en tête des intentions de vote, avec, le talonnant, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy à égalité, à 29%. Les sondages doivent être pris pour ce qu’ils sont,
des photographies du moment présent. N’empêche, la fulgurante remontée enregistrée cette semaine par l’oustsider sarthois annonce un premier tour encore plus tendu que prévu et un suspense nourri jusqu’à l’annonce définitive des résultats, prévue vers 23h.
Depuis une quinzaine de jours, les fillonistes ont commencé à tirer la sonnette d’alarme : il pourrait y avoir de la fraude à la primaire. Prise en flagrant délit de grande naïveté il y a pile 4 ans, en novembre 2012 quand Fillon et Copé se disputaient la présidence de l’UMP, l’équipe du député de Paris avait même organisé une réunion de calage avec celle de l’autre ancien Premier ministre Alain Juppé. Aucun des sept candidats, c’est mathématique, ne compte aujourd’hui un représentant dans chacune des équipes de quatre personnes (trois assesseurs, un président) qui constituent chacun des 10 228 bureaux de vote aujourd’hui. Ces quatuors ont été désignés fin juillet par 104 commissions départementales de la primaire....
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