Le constructeur sud-coréen fait déjà un carton avec son tout nouveau modèle extra-large de smartphone. Une tendance qu’il avait initiée, défiant les sceptiques.
Même pas encore dans les rayons et déjà en rupture de stock ? Samsung serait « victime de son succès » au lancement de son nouveau smartphone extra-large, le Galaxy Note 7, qui doit arriver dans les boutiques françaises ce vendredi 2 septembre : le constructeur sud-coréen a interrompu les précommandes en ligne pour réserver les premiers modèles à ses partenaires opérateurs et revendeurs dans l’Hexagone. Le leader mondial du smartphone ne donne cependant aucun chiffre.
Sorti le 19 août en Corée du Sud et aux Etats-Unis, le Galaxy Note 7 semble bénéficier d’un engouement mondial. Dès la semaine dernière, depuis son siège en Corée, le géant de l’électronique grand public reconnaissait des soucis logistiques pour répondre à la forte demande :
« Les réservations pour le Galaxy Note 7 ayant largement dépassé nos prévisions, sa date de lancement dans certains marchés a été modifiée ».
Si le carton se confirme, il pourrait s’en écouler 15 millions d’exemplaires selon les estimations des analystes financiers de la banque Nomura. Soit 6 millions de plus que son prédécesseur, le Note 5. Ce dernier n’était pas sorti en France, ce qui a créé un phénomène d’attente pour tous ceux voulant passer à la génération d’après.
Pourtant, ce Galaxy Note 7 n’est pas à la portée de tous. Il faut avoir de larges poches, au sens propre comme au figuré : il faut débourser 859 euros pour s’offrir « le smartphone qui voit les choses en grand » avec son maxi-écran de 5,7 pouces. C’est l’un de ses premiers arguments de vente.
Concours de taille
En 2011, quand Samsung a sorti la première version de son Galaxy Note, peu de spécialistes du secteur ont cru au potentiel de ce très gros machin un peu bizarre, surnommé « phablet », à mi-chemin entre le téléphone et la tablette, jugé trop gros pour le porter à son oreille, impossible à ranger dans une poche et pas très aisé à prendre en main. Et avec son stylet tellement rétro (d’autres dirent ringard) – rappelant le bon vieux Palm Pilot – qui s’est avéré finalement utile, en particulier chez les utilisateurs professionnels.
Samsung a creusé son sillon, défiant les sceptiques, jouant sur la différenciation. Bien lui en a pris : le format s’est progressivement imposé auprès d’un public plutôt masculin et d’amateurs de vidéo (il paraît que les presbytes apprécient aussi le confort de son très grand écran), devenant une catégorie à part entière. Il a même contraint Apple à s’aventurer sur ce terrain, avec des années de retard, avec son iPhone 6 Plus en 2014.
Il y a désormais un vrai marché pour ce type d’appareil : l’an dernier, un smartphone vendu sur cinq était un phablet, et ce sera près d’un sur trois en 2020 (de l’ordre de 610 millions d’unités) selon le cabinet IDC.
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