Après 3 ans de déclin, la présence des robots sur Internet est repartie à la hausse en 2016. D'après l'étude menée par Imperva sur plus de 16,7 milliards de visites et 100 000 sites Internet, l'être humain ne génère que 48,2 % du trafic web. Le reste se partage donc entre les logiciels robots, bons mauvais.
Mais qu'est-ce qui différencie un bon bot d'un mauvais bot ? La réponse est assez évidente : leurs intentions. Ceux que l'on appelle les bons robots du web ont plusieurs fonctions. Le plus actif d'entre eux est la propriété de Facebook et se charge de rapatrier les contenus du site Internet vers l'application mobile — cela ne génère pas moins de 4,16 % du trafic mondial. Android et Apple ont également leur bot dédié à cette tâche. Autre bot remuant, celui du moteur de recherche Google. Son travail est de scanner les sites du monde entier afin de les référencer, un labeur qui représente 3,87 % du trafic.
De l'autre côté, on trouve les mauvais bots, chargés pour leur part de semer le chaos sur les Internets, comme le font les méchants. Les plus représentés sont baptisés "impersonators" par Imperva, c'est-à-dire des imitateurs masquant leur réelle identité. Ce sont eux qui sont notamment responsables des attaques DDoS, dont celle qui a touché le service Dyn au mois d'octobre 2016, par exemple. Ces impersonators voient leur part augmenter d'année en année et représentent désormais 24,3 % du trafic web. À côté, les spammers ne représentent que 0,3 % du total.
Pour finir, sur les 100 000 domaines surveillés par Imperva durant 90 jours, 94,2 % d'entre eux ont subi une attaque de bots. La majorité de ces attaques ne sont pas ciblées.
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