SOCIETE - La préfecture de police de Paris a annoncé avoir saisi ce mardi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) pour une « enquête administrative »…
Les mots sont violents. « Je te crève là dans dix minutes », « je vais te violer et on verra si tu continues à filmer la police », « petite pute », « pédé ». Le témoignage anonyme d’un enseignant-chercheur de l’université de Paris-1, âgé de 28 ans, affirmant avoir été « menacé » « insulté » et « agressé » par deux policiers jeudi dernier, en gare de Saint-Denis, a eu l’effet d’une bombe.
Publié dans un premier temps sur le site d’extrême gauche Révolution Permanente – dont l’auteur du texte en est le co-animateur - puis par un de ses collègues sur Facebook,
son message a été relayé des milliers de fois sur les réseaux sociaux, puis censuré durant plusieurs heures par Facebook. Alors, face à l’« écho, l’indignation mais aussi la mise en doute de mes propos », Guillaume Vadot a décidé de sortir de l’anonymat ce lundi lors d’une conférence de presse - en présence de son avocat, sa directrice de thèse et d’
Alain Krivine du NPA - puis pour 20 Minutes, ce mardi. Le but : revenir sur cette soirée qui a débuté aux alentours de 20 heures.
"Les propos des policiers étaient assez glaçants" raconte Guillaume V. #SaintDenis pic.twitter.com/mesLXsLIpz
— Anaïs Condomines (@AnaisCondomines) September 26, 2016
« Tu soutiens Daesh c’est ça ? Quand ils vont venir tu feras quoi ? Tu vas les sucer ? »
Ce soir-là, il sort avec une amie de la gare du RER D au moment où une « femme noire », est « interpellée » par la police. Elle se met à pousser des cris « stridents ». « Témoin de violences policières », d’après Slim Ben Achour, son avocat spécialisé dans les affaires de discrimination, Guillaume Vadot décide de filmer la scène. Un policier le repère, « le somme » de couper la (...) Lire la suite sur 20minutes.fr