Au terme d'un match spectaculaire, la Belgique a eu raison du Japon, lundi soir, dans les arrêts de jeu de leur 8e de finale du Mondial-2018 (3-2). Menés de deux buts, les Belges ont su réagir pour rejoindre le Brésil en quarts.
Complétement fou ! Le 8e de finale du Mondial-2018 entre la Belgique et le Japon, disputé lundi 2 juillet à Rostov-sur-le-Don, a offert un spectacle haletant jusqu'aux ultimes secondes de la partie. Menés de deux buts à la 52e minute, par une réalisation de Haraguchi et une autre d'Inui, alors qu'ils avaient dominés la première période, les Belges sont revenus de très très loin pour s'offrir un quart de finale contre le Brésil, tombeur du Mexique un peu plus tôt.
Sans céder à la panique, c'est d'abord Verthongen qui, d'une tête lobée du côté gauche de la surface nipponne, a remis la Belgique dans le bon sens à la 69e. C'est ensuite l'inévitable Fellaini qui a repris d'un puissant coup de tête un centre chirurgical de Hazard, une nouvelle fois intenable sur son côté gauche.
Enfin, alors que les deux équipes se dirigeaient vers les prolongations, les Japonais obtenaient un corner dans les arrêts de jeu. Mal tiré, le ballon atterrit dans les bras de Courtois qui relance immédiatement. Un contre s'engage, De Bruyne à la baguette lance Meunier à droite, qui centre, Lukaku au duel avec un défenseur laisse passer le cuir, repris victorieusement par Chadli, rentré en jeu un peu plus tôt.
"C'est ce qui se passe en Coupe de monde, on a été poussés dans nos retranchements, il faut féliciter le Japon, ils ont joué un excellent match, a déclaré le sélectionneur des Diables rouges Roberto Martinez. Ils ont été solides et rapides, chirurgicaux même, en contre-attaque. Le caractère de notre équipe a été mis à l'épreuve, c'est là qu'on voit l'apport des remplaçants. Gagner 3-2 en 8es de finale de la Coupe du monde, ça dit tout sur le groupe de joueurs. Il s'agissait aujourd'hui de passer ce tour, et c'est ce qu'on a fait. Il faut continuer de croire en ces joueurs, ils peuvent y arriver. En Coupe du monde, on peut très bien jouer parfois, mais ce n'est pas ça, il s'agit surtout de gagner, de passer, et c'est ce qu'on a montré aujourd'hui, du caractère."
Après avoir frôlé la correctionnelle, les Belges restent en course, et devront se montrer moins fébriles face au Brésil le 6 juillet.