Outsider assumé de la poule C, l’Australie compte sur son jeu physique et ses grands gabarits pour bousculer ses adversaires et faire déjouer les pronostics. Et ce, dès son premier match, le 16 juin face à l’équipe de France.
Au classement Fifa, il n’y a pas photo, l’Australie, 40e au classement, est le petit Poucet de la pouleC, celle de la France, lors du Mondial-2018 en Russie.
En plus, les Soceroos ont été privés de coach à quelques mois de la Coupe du monde, Ange Postecoglou, qui venait de les qualifier pour la Coupe du monde, ayant subitement quitté ses fonctions.
Pour lui succéder, la Fédération australienne a fait appel à l'expérimenté Bert vanMarwijk, 66ans, qui a notamment sur son CV un authentique exploit: c'est lui qui a conduit les Pays-Bas jusqu'en finale du Mondial-2010 en Afrique du Sud.
Van Marwijk compte appliquer des méthodes qui ont fait leurs preuves. À la tête des Oranje, il abandonné le fameux football total prôné par des générations d'équipes néerlandaises, pour privilégier des systèmes de jeu moins flamboyants mais plus adaptés à son équipe.
Avec l’Australie, le Néerlandais a adopté comme à son habitude une tactique pragmatique, expliquant vouloir se reposer sur une équipe "forte physiquement" pour se hisser en huitièmes de finale.
Le cas Cahill
Rugueuse mais limitée techniquement, l’Australie va devoir régler un autre problème: celui de sa star Tim Cahill. À 38ans, il fait plus que figure de vétéran, mais il est toujours présent et pourrait même devenir l’un des rares joueurs au monde à marquer un but lors de quatre éditions de la Coupe du monde.
Mais sa dernière saison ne plaide pas en sa faveur, il a passé la majeure partie de celle-ci sur le banc à Millwall, en D2 anglaise. Pas une raison suffisante, selon Van Marwijk, pour se passer du joueur le plus célèbre de l’équipe, qu’il considère comme un "cas à part". Les joueurs d’exception, c’est souvent dans les grandes compétitions qu’on les retrouve, Deschamps, Zidane et les Bleus en savent quelque chose…
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